Après la publicité affichée par les avions, Le ministère de la transition écologique, faisant parti des ministères écologie énergie territoires avec le ministère de la cohésion des territoires s’attaque désormais aux publicités sur les bateaux.
La publicité tractée par les avions, la fin d’un feuilleton
Nous parlons d’un temps que les moins de 20ans pourrons difficilement connaître. Clap de fin sur les banderoles défilant derrière les avions, les plages se passeront désormais du ronronnement des moteurs et des envies de consommation du ciel.
La loi climat qui lutte contre le dérèglement climatique et renforce la résilience face à l’inévitable continue son combat.
Elle s’attaque désormais aux bateaux qui viennent polluer les mers mais surtout l’horizon du paysage dont l’infinie des mers, bercées aux couleurs du couché de soleil, s’est remplacé dernièrement par des écrans qui nous motive à parcourir le monde dans un Hummer.
Pas d’interdictions, juste de la restriction
Chasser la publicité et elle reviendra au galop. Et cette dernière n’aime pas le vide mais en profite. Depuis quelques temps, les vacanciers qui sont déjà en confrontation régulière avec la publicité ne voit plus d’avions dans le ciel mais c’est en scrutant les perspectives d’une évasion sans fin que l’escapade est encore entrecoupée de spots publicitaire.
Et afin d’encadrer ce vide juridique, le ministère a préparé un projet de décret soumis à la consultation du public.
Un décret plus moins catégorique, qui n’interdirait pas la publicité en mer, mais la limiterait à des panneaux de 8m2.
8m2, c’est une règle déjà imposée par l’article R581-41 qui limite les publicités numériques terrestres à avoir une surface unitaire supérieure à 8 mètres carrés ni s’élever à plus de 6 mètres au-dessus du niveau du sol.
Les supports des publicités, la responsabilité des annonceurs ?
En sachant que les bateaux ne peuvent se rapprocher des plages, le ministère attend surement des annonceurs, qu’ils comprennent que leurs publicités ne pourront avoir d’impact.
Mais les annonceurs et leurs agences sont plus malins et 8 mètres carrés, c’est déjà beaucoup pour faire passer des messages.
Mettre des lois en place, c’est essentiel, mais ce qui reste primordial, c’est que les annonceurs intègrent désormais que les supports, sont bien plus qu’hier, un critère de notoriété pour l’image du produit ou du service qu’ils vantent.
Christophe HENNEQUIN
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